À la fin des années 60, Malcom Knowles a popularisé le terme « d’andragogie » en proposant une théorie sur la motivation de l’apprentissage des adultes. Ses travaux l’ont conduit dans les années 90 à proposer des principes d’apprentissage repris par la suite par plusieurs auteurs : Boufettal, Hermas, Mouatacim, Noun et Samouh.

1. L’apprentissage correspond à ce que le stagiaire veut.

2. L’apprentissage est participatif.

3. L’apprentissage repose sur des expériences vécues.

4. L’apprentissage s’accompagne de réflexion.

5. L’apprentissage repose sur le respect du stagiaire.

6. L’apprentissage se déroule dans une atmosphère de confiance.

À cela nous ajoutons deux idées qui, par expérience, nous montrent leur influence sur la qualité des formations.

7. L’apprentissage se bonifie dans un lien relationnel de qualité entre formateur et stagiaire.

Souvenez-vous de vos expériences scolaires. Quels étaient les résultats des matières où vous n’aviez aucune affinité avec le professeur ?

La relation et la posture du formateur restent un atout privilégié pour la transmission des savoirs. Nous pouvons en faire un principe à part entière ou l’inclure dans le « respect du stagiaire » mais il est essentiel d’en tenir compte.

L’autre point que nous considérons avec importance est l’esthétique.

8. L’apprentissage est facilité par l’esthétisme de l’environnement.

À travers les expériences des usines de Hawthorne, entre 1927 et 1932, Elton Mayo a montré qu’en rendant l’environnement de travail plus lumineux, les ouvrières étaient plus productives. Ce constat se vérifie au fil des années et l’apprentissage étant une activité parmi d’autres, un environnement esthétique va le rendre plus performant.

Stan MADORE